En prenant 40% du capital de Tunz, l’opérateur historique belge secoue un secteur prometteur mais qui peine à décoller. Le SMS est malheureusement simple et partout.

L’initiative prend vie en janvier 2007. Piloté par des neurones expérimentées, le projet suscite l’intérêt. Normal: tous les analystes prédisent depuis des années l’intégration du porte-monnaie électronique au sein des téléphones portables. Exit Proton qui, il faut bien l’avouer, n’a jamais connu le succès non plus.

Malgré un développement rapide et efficace, Tunz restera un grand laboratoire. Le système de paiement s’appuiera dans un premier temps sur le SMS mais les codes à retenir sont complexes et la sécurité de gestion du porte-monnaie pose question. Une application Java viendra épauler et faciliter les échanges. Les consommateurs sont restés de marbre: ces efforts n’effacent pas les frais astronomiques de transaction. 40 cents par transfert d’argent. Il n’est pas temps de se tromper dans le montant ou de trop utiliser Tunz.

Face aux difficultés rencontrées, c’est le secteur recherche et développement qui a beaucoup travaillé. Le futur réside probablement dans les transactions NFC (communication en champ proche) et les innombrables autres possibilités techniques offertes par le Bluetooth, par exemple. Avec Belgacom en arrière-plan, les éventuels problèmes financiers disparaissent.